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Le sport comme vecteur d’inclusion et de développement

Editorial La Presse

S’intéressant à tous les secteurs de la dynamique nationale, le Chef de l’Etat a reçu, vendredi, le ministre de la Jeunesse et des Sports pour passer en revue les diverses problématiques touchant ce domaine névralgique pour les différentes catégories sociales, dont plus particulièrement les jeunes.

En effet, la rencontre a permis de revenir sur le projet de loi organique relatif aux structures  sportives qui revêt une importance capitale afin de clarifier la situation juridique en la matière, qualifiée d’hybride, dans la mesure où elle ne répond plus aux critères habituels, à savoir le professionnalisme bien défini ou l’amateurisme authentique.

Sans oublier les pratiques négatives qui usent ce secteur à cause de l’intrusion des réseaux d’intermédiation, de courtage, de corruption et les comportements mafieux qui gangrènent les activités dans ce domaine, marqué par l’anarchie entraînée par les agents, souvent illégaux, et le phénomène des pages et la prolifération des présumés chroniqueurs qui sont, à leur tour, des partis pris cherchant à faire le buzz et suscitant les sentiments de haine.

Résultat des courses, on assiste à une baisse des performances de nos participants à l’échelle régionale et internationale en raison, selon les termes mêmes du Chef de l’Etat, des “choix non innocents” et de la dégradation des infrastructures sportives et de l’aménagement qui néglige les espaces accessibles aux enfants et aux jeunes.

Il en est de même pour les maisons des jeunes dont l’aura était reconnue et qui, après avoir été des lieux d’éducation, de culture et de sport, sont abandonnées, aujourd’hui, à leur propre sort, voire devenues carrément des repaires de corruption et de consommation de drogue.

C’est dire qu’il y a urgence pour sortir du flou en finalisant les textes tant attendus en faveur de la réglementation des structures sportives afin d’assainir un secteur si cher aux citoyens et revenir à une pratique saine des activités physiques génératrice d’épanouissement intellectuel et social.

Un tel assainissement ne peut que se répercuter positivement sur les performances nationales et sur nos athlètes avides de retrouver les podiums, surtout que, de l’avis des experts, ils en ont largement les moyens

Autrement dit, le secteur du sport en Tunisie a besoin, plus que jamais et comme l’a affirmé le Président de la République, d’une refonte complète des textes juridiques existants afin de répondre aux défis et de redorer le blason de ce secteur conformément à la volonté du peuple désireux d’avoir une politique sportive vecteur d’inclusion, de citoyenneté et de développement.

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